Quelles sont les interactions biologiques dans ton univers fictif?

Dans les écosystèmes de ton monde fictif, tu as probablement des animaux ou des plantes qui interagissent avec d’autres espèces. C’est ce qu’on appelle des interactions biologiques, soit des interactions entre espèces différentes qui peuvent être bénéfiques, neutres ou néfastes.

Dans cet article, je te propose différentes formes d’interactions biologiques inspirées de notre propre monde, mais aussi quelques exemples tirés d’œuvres de fiction. Il y en a plusieurs, mais nous allons principalement en explorer trois : le mutualisme, le commensalisme et le parasitisme.

Le mutualisme

Le mutualisme est une interaction biologique apportant un avantage à toutes les espèces qui sont impliquées. De tels avantages se trouvent entre autres en fiction, par exemple dans l’univers du Guide du voyageur galactique, où le poisson Babel est une espèce de poisson qui, insérée dans l’oreille de son hôte, permet à ce dernier de comprendre n’importe quelle langue. Quant au poisson, celui-ci se nourrit d’ondes cérébrales.

Le mutualisme peut aussi prendre un nom particulier. C’est le cas de la mycorhization, une association symbiotique entre certains champignons et les racines des plantes. En effet, ces champignons peuvent aider les plantes à absorber les nutriments du sol alors que les plantes apportent des glucides aux champignons grâce à l’effet de la photosynthèse.

Un autre cas de mutualisme se trouve entre le pique-bœuf et les grands mammifères. Ce type d’oiseau, habitant la savane, se nourrit de parasites accrochés sur des animaux tels que le buffle d’Afrique, le rhinocéros noir ou la girafe. Naturellement, cette élimination des parasites apporte un soulagement aux hôtes.

Il existe également du mutualisme entre les animaux et les plantes, comme celle entre les fleurs et les abeilles. Ces dernières, se nourrissant du nectar des fleurs, favorisent la pollinisation des plantes en transportant le pollen d’une fleur à une autre.

De plus, on ne peut passer à côté de la relation entre les humains et les chats, qui était à l’origine mutualiste. Avec l’arrivée de l’agriculture, les grains stockés par les humains attiraient les souris et les rats, qui attiraient à leur tour les chats. Les chats, se nourrissant des rongeurs, protégeaient ainsi les récoltes des humains. Toutefois, cette relation a muté vers une forme de commensalisme en faveur des chats.

Le commensalisme

De son côté, le commensalisme est une interaction biologique dans laquelle une espèce retire un avantage dans sa relation avec une autre espèce, qui, en retour, n’a ni bénéfice ni préjudice. On observe notamment ce type de relation chez les épiphytes, c’est-à-dire des organismes qui poussent en se servant d’autres plantes comme support. Ainsi, la mousse poussant sur le côté d’un arbre est un exemple typique de commensalisme.

Dans le règne animal, les oiseaux de mer tels que les mouettes et les pétrels peuvent profiter des agitations provoquées par les baleines. En effet, lorsque ces dernières se nourrissent, elles font remonter le plancton et les poissons près de la surface. Les oiseaux n’ont alors qu’à capturer la nourriture comme si elle était présentée sur un plateau d’argent.

Le commensalisme peut aussi n’avoir aucun lien avec la nutrition. Par exemple, la phorésie est une interaction durant laquelle une espèce est transportée par une autre. On le remarque notamment chez les acariens, qui peuvent se faire transporter par des insectes sur de longues distances.

En fiction, le Pokémon Statitik (ou Joltik en anglais) n’a pas la capacité à générer sa propre électricité. Il doit donc s’attaquer à des Pokémon de grande taille, absorber l’électricité statique et l’entreposer dans une poche spéciale.

Le parasitisme

Comme tu peux t’en douter, le parasitisme est une interaction biologique dans laquelle une espèce, nommée ici le parasite, nuit à son hôte afin d’en retirer un certain avantage. Le gui est d’ailleurs une plante hémiparasite, prélevant la sève brute de l’arbre parasité, mais ne s’attaquant pas aux cellules de son hôte. Toutefois, la cuscute est une plante parasite pouvant s’en prendre totalement à de nombreuses espèces végétales, dont la luzerne, le lin et la pomme de terre.

Les puces sur les mammifères sont également à la base d’une relation parasitaire. Pour se nourrir, les puces mordent leurs hôtes pour boire leur sang, mais peuvent également causer des démangeaisons, des lésions sur la peau et, dans certains cas, transmettre des maladies comme la peste.

Un autre exemple de parasitisme : le ver solitaire. Lorsque celui-ci infeste l’intestin de l’être humain, il se nourrit des nutriments apportés par son hôte, entraînant alors des carences nutritionnelles ainsi que d’autres problèmes de santé.

Finalement, un dernier exemple de parasitisme se trouve dans le film Alien. La créature extraterrestre, le Xénomorphe, se reproduit effectivement en se servant d’autres espèces comme hôte, dont l’être humain.

Comme tu peux le constater, il y a possibilité de créer différentes formes d’interaction biologique dans plusieurs écosystèmes de ton monde fictif. Ainsi, certaines espèces animales ou végétales peuvent créer des relations bénéfiques ou parasitaires pouvant changer le cours de ton histoire, par exemple en favorisant la culture de certaines plantes afin de ne récolter uniquement que les champignons résultant d’une relation symbiotique.

Sur ce, bonne création! 😀

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Dans les écosystèmes de ton monde fictif, tu as probablement des animaux ou des plantes qui interagissent avec d’autres espèces. C’est ce qu’on appelle des interactions biologiques, soit des interactions entre espèces différentes qui peuvent être bénéfiques, neutres ou néfastes. Dans cet article, je te propose différentes formes d’interactions biologiques inspirées de notre propre monde, mais aussi quelques exemples tirés d’œuvres de fiction. #worldbuilding #nature #symbiose

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