Il y a plusieurs mois, j’avais sorti quelques idées d’adaptations de tes animaux imaginaires par rapport à l’hiver. En effet, il existe différents moyens de se protéger du froid. Mais qu’en est-il de la chaleur?

À partir d’exemples tirés de notre propre monde, je te propose des mécanismes et des techniques pouvant s’appliquer à la faune de ton monde fictif.

Les adaptations corporelles

Au fil des générations, les animaux se sont adaptés à leur climat, au point de développer des corps conçus pour affronter la chaleur. En voici quelques exemples.

Tout d’abord, le chameau est l’un de ces animaux qui ont développé plusieurs mécanismes contre la chaleur, notamment en buvant jusqu’à 135 litres d’eau en 10 minutes. Il a aussi la capacité de réduire les pertes d’eau de différentes façons, que ce soit en arrêtant la sudation ou en diminuant sa quantité d’urine.

Du côté de l’éléphant d’Afrique, ses grandes oreilles servent de régulateur de température. En effet, c’est par ses nombreux vaisseaux sanguins parcourant ses oreilles que la chaleur peut être évacuée. C’est également le cas chez les gerboises, les lièvres et les fennecs.

Enfin, la girafe possède elle aussi un mécanisme inusité pour combattre la chaleur. Son secret? Chaque tache de son pelage est entourée d’un ingénieux système de vaisseaux sanguins lui permettant de libérer la chaleur de son corps.

Le halètement

Parfois, il arrive que les animaux ne se soient pas complètement adaptés à la chaleur, mais qu’ils aient développé des mécanismes automatiques en cas d’urgence. Le chien, par exemple, peut évacuer la chaleur par la transpiration de ses coussinets et de sa truffe. Mais lorsque ce n’est pas assez, il a recourt au halètement, une forme de respiration accélérée et peu profonde. Ainsi, il parvient à rafraîchir son corps plus rapidement.

Le repos

Lorsqu’il fait trop chaud pour vaquer aux occupations quotidiennes, la sieste peut être envisagée comme une pause nécessaire pour reporter ces activités tard dans la journée. Cette pratique se retrouve chez les êtres humains vivant dans les pays chauds, notamment en Espagne, mais aussi chez les bernard-l’hermite. Ces crustacés sont en effet des animaux nocturnes, puisque la chaleur augmente les risques de déshydratation. Ils se protègent alors de la lumière en se cachant sous des feuilles ou dans des cavités au sol.

Dans des cas extrêmes, la chaleur a un tel effet sur certains animaux que ceux-ci entrent dans un état léthargique semblable à l’hibernation. Il s’agit de l’estivation, qu’on retrouve entre autres chez les crocodiles.

Les bains

Naturellement, lorsqu’il fait chaud, il est essentiel de boire de l’eau en grandes quantités pour éviter la déshydratation. Mais certains animaux vont également ajouter les bains d’eau fraîche pour lutter contre la chaleur excessive. On observe ce comportement chez les oiseaux, mais aussi chez les orignaux et les tigres.

Quant aux cochons, ces derniers ont une préférence pour les bains de boue, non seulement pour se rafraîchir, mais aussi pour se débarrasser de parasites.

À partir de ces différents mécanismes d’adaptation à la chaleur, il est plus facile d’imaginer des techniques inhabituelles sur ta faune imaginaire. Pourquoi ne pas ajouter de grandes oreilles à une espèce de chat du désert? Ou encore de créer une relation symbiotique entre un troupeau d’hippopotames et un élémentaire d’eau? D’ailleurs, il y a tant à écrire sur les symbioses, mais ça, c’est une autre histoire…

Sur ce, bonne création! 😀

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