Avec l’arrivée des grands froids, il peut être doux de s’imaginer sous d’épaisses couvertures, en train de lire ou de regarder une émission de télévision. Ou même de roupiller un moment, que ce soit avec la personne aimée ou son animal de compagnie.

Parlant d’animal, il peut être intéressant d’imaginer le mode de sommeil de tes animaux imaginaires, ne serait-ce que pour aider tes personnages à mieux planifier leur capture ou à les esquiver intelligemment. Dans cet article, je te propose différents modes inspirés de notre monde.

Le sommeil unihémisphérique

Comment l’indique son nom, le sommeil unihémisphérique est un sommeil durant lequel un seul hémisphère du cerveau est en repos alors que l’autre reste éveillé. On retrouve notamment ce type de sommeil chez les mammifères marins, dont les dauphins, qui leur permet de maintenir leur température corporelle en remuant fréquemment les nageoires et la queue, mais également de nager près de la surface afin de reprendre leur souffle.

Toutefois, les mammifères marins ne sont pas les seuls animaux à profiter du sommeil unihémisphérique. Les poissons, mais aussi les oiseaux ont adopté ce mode de repos. À titre d’exemple, les frégates, ces oiseaux de mer légers, peuvent dormir quelques secondes durant leur vol, alors qu’ils se trouvent dans des courants d’air ascendants. De plus, comme ils ont l’avantage d’avoir un grand rapport envergure des ailes/poids du corps, ils peuvent voler très longtemps sans ressentir la fatigue.

Le sommeil monophasique

Le sommeil monophasique est caractérisé par un long intervalle de repos sur une période de 24 heures. Il est fréquent chez les humains, mais aussi chez les grands singes comme les bonobos, les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outans. En effet, ces derniers ont la capacité de construire des lits dans les arbres, leur permettant ainsi de dormir en toute tranquillité, à l’abri des prédateurs.

Le sommeil polyphasique

À l’opposé du sommeil monophasique, nous retrouvons le sommeil polyphasique, un mode de repos durant lequel la période de sommeil est répartie en plusieurs périodes au cours de la journée. Ce type de sommeil est présent chez de nombreuses espèces animales (chiens, chats, éléphants…), mais un des exemples les plus intéressants se s’illustre chez les girafes. Non seulement ils dorment peu, mais ils dorment sur leurs pattes, ce qui leur donne l’avantage de se sauver rapidement en cas d’attaque.

Le sommeil hivernal (hibernation)

Dans mon article sur les adaptations des animaux face à l’hiver, j’avais abordé l’hibernation. Cet état d’hypothermie régulée permet entre autres de ralentir le métabolisme, la température corporelle ainsi que le rythme cardiaque des animaux hibernants, pendant une durée de plusieurs semaines à plusieurs mois.

Fait intéressant : les loirs font partie des animaux qui hibernent le plus longtemps. En effet, ils passent de 7 à 8 mois en mode sommeil, c’est-à-dire d’octobre à avril. D’où l’expression populaire : « dormir comme un loir ».

Le sommeil estival (estivation)

Dans un autre article, cette fois-ci sur les adaptations des animaux face à la chaleur, l’estivation faisait partie des mécanismes adoptés par certaines espèces. Cet état, semblable à celui de l’hibernation, consiste à tomber en léthargie lors des périodes les plus chaudes et les plus sèches de l’été.

L’escargot du désert, qu’on retrouve dans le désert Néguev (Israël) et celui du Sinaï (Égypte), fait partie des créatures pratiquant l’estivation. De plus, il a la particularité d’avoir une coquille blanche, ce qui lui permet de refléter 90 % de la lumière du soleil.

Et voilà! Grâce à ces informations, tu peux envisager de nouvelles manières d’imaginer le sommeil de tes animaux imaginaires! Pourquoi pas des dragons de glace qui entrent en estivation pendant l’été? Ou encore des licornes qui ont un sommeil unihémisphérique, comme celui des dauphins? Les possibilités sont nombreuses!

Sur ce, bonne création! 😀

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